Le 5 juillet 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence sur le bilan politique de la séquence passée.

Il a expliqué que pour comprendre la séquence actuelle, il fallait revenir à 2005, lorsque l’expression du peuple avait été trahie. Il a souligné que le premier ennemi du libéralisme de notre époque était la démocratie.

Jean-Luc Mélenchon est revenu sur la dernière élection présidentielle en précisant que les résultats avaient permis de faire surgir trois blocs : le bloc bourgeois, le bloc d’extrême-droite et le bloc populaire. Ce dernier s’est unifié derrière un programme de rupture avec le capitalisme et a permis d’obtenir 22% des suffrages.

Il est ensuite revenu sur la formation de la NUPES lors des élections législatives. Il a expliqué que ça ne pouvait pas consister en un accord électoral mais qu’il fallait que ce soit un accord politique afin de conquérir le pouvoir. Revenant sur les résultats des législatives, Jean-Luc Mélenchon a souligné que la NUPES avait été l’expression politique des plus pauvres, des chômeurs, des oubliés de ce pays. Il a exposé le fait que parmi les 10% des circonscriptions où il y a le plus de personnes pauvres, 80% ont été gagnées par la NUPES.

Jean-Luc Mélenchon a ensuite souligné la démocratie française était en train de mourir dans un océan d’abstention. En effet, plus d’un électeur sur deux n’est pas allé voter aux dernières élections législatives. Il a donc expliqué que le premier des blocs était le bloc abstentionniste. Il a donc appelé à changer les institutions et à passer à la 6e République car notre système politique est à bout de souffle. Pour ce faire, il a proposé de passer par une Assemblée constituante puis par un référendum.

Il a souligné qu’Emmanuel Macron avait cotisé depuis des années à un certain bloc idéologique et culturel : celui de l’extrême droite. Cette pensée est aujourd’hui devenue hégémonique sur la droite et avec celle-ci, le RN compte ramasser la mise. Jean-Luc Mélenchon a démontré ensuite que la NUPES avait empêché l’extrême droite d’accéder à 200 seconds tours. Il a expliqué que les vrais ambigus avec la République étaient les macronistes puisqu’ils tendent la main à l’extrême droite.

Il a ensuite abordé la situation actuelle, en soulignant que le fait que la Première ministre, Élisabeth Borne, refusait de se soumettre à un vote confiance à l’Assemblée nationale, était un événement majeur de notre vie politique. En effet, dans toutes les démocraties du monde, s’il n’y a pas de majorité, il faut revoter. La NUPES proposera donc une motion de censure pour respecter le vote du peuple qui a dit non à Macron.

Jean-Luc Mélenchon a enfin annoncé plusieurs initiatives : les caravanes populaires pour aider les citoyens sur leurs droits politiques et sociaux, mais aussi une grande marche contre la vie chère à l’initiative de la NUPES. Cela permettrait une initiative politique fédératrice qui touche là où ça fait mal : les moyens de vivre ou de survive pour les familles du peuple.

Pour conclure, il a rappelé qu’avec 1,5% de voix en plus aux législatives, la NUPES aurait eu la majorité absolue et il aurait pu être Premier ministre. Il a expliqué que la crise se dénouerait par des élections et qu’en cas de dissolution, l’objectif serait de tous les virer du pouvoir.

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