Acheter une passoire thermique pourrait devenir une « aubaine ». Achetés moins chers et remis à niveau, les logements réintroduits sur le marché locatif avec des ristournes à la clé peuvent rapporter un joli pactole.

Face à la réglementation de + en + sévère, beaucoup de propriétaires mettaient en vente leur « passoire thermine. De manière un peu cynique, on pouvait pense que ça pourrait devenir une « opportunité » pour les candidats à l’achat et c’est devenu une réalité. La société « Investir dans l’ancien » parle carrément d’aubaine pour ceux qui veulent acheter un bien en vue de le mettre à la location.

Les passoires thermiques seront progressivement interdites à la location d’ici à 2034. Beaucoup de propriétaires, faute de pouvoir faire les travaux nécessaires d’ici là décident de les mettre en vente. Ainsi, les prix des passoires baissent et c’est là que ça peut devenir une opportunité et les acheteurs eux-mêmes commencent à en prendre conscience.

Le malheur des uns peut faire le bonheur des autres

Si évidemment la situation peut être couteuse et pénible pour ceux qui sont contraints de vendre, l’enjeu reste quand même écologique et social. Plus on trouvera d’acheteurs pour faire les travaux et remettre ces passoires sur le marché, plkus on aura une offre de logements de qualité au bénéfice des locataires. Bref, acheter une passoire à rénover peut être une aubaine. On l’achète de moins en moins cher et comme il s’agit d’acheter pour mettre à la location derrière, il y aussi des ristournes fiscales et des aides à la rénovation.

Après il ne faut pas non plus acheter n’importe quel logement classé E, F ou G. On vous conseille de vous payer les services d’un spécialiste. La société « Investir dans l’ancien » rappelle qu’il faut calculer, mesurer tous les paramètres. Le but c’est quand même de gagner de l’argent, le fameux rendement. Une passoire thermqiue peut ainsi rapporter six à sept fois plus que le livret A à 1%

Près de 6% de rendement

A Lille « Investir dans l’ancien » a aidé des acheteurs à rénover une petite maison classée F. Son prix de départ était de 160.000 euros soit une décote de près de 20% sur le prix du marché local. Après de gros travaux de 30.000 euros pour faire passer le bien en note D et grâce au montage fiscal et aux aides, le rendement finit par culminer à 6,7% par an. Et c’est sans compter la plus-value potentielle lorsque les propriétaires revendront.

Même miracle du côté de Dijon. Un logement bradé de 14% par rapport aux prix du marché et qui après travaux permet aux propriétaires d’obtenir un rendement de près de 5,5%. À Nancy on touche de nouveau les 6% de rendement après rénovation grace à une décote de 10% à l’achat et en choisissant la location en meublée qui apporte plein d’avantages fiscaux.

Marie Coeurderoy (avec MM)

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