Le maire de Béziers assure qu’il y a “des choses qu’on ne balaie pas d’un revers de main.”

Une sortie inattendue. Invité ce dimanche soir sur LCI, le maire de Béziers soutenu par le Rassemblement national a assuré qu’il pourrait devenir ministre d’Emmanuel Macron si ce dernier, ou sa Première ministre Élisabeth Borne, lui en faisaient la demande. “Je vais vous raconter une anecdote, quand j’ai eu la Légion d’honneur, tout un tas de gens m’ont moqué”, commence-t-il.

“On me disait ‘qu’est ce que c’est que ce truc, tu n’as pas honte?’ La seule réponse qui est la même que je ferai. Vis-à-vis de mon père jamais je n’aurais refusé la légion d’honneur. Ce serait un peu la même réponse. Il y a des choses qu’on ne balaie pas d’un revers de main”, détaille-t-il. Pour lui, ce serait ainsi l’occasion de faire avancer la politique du gouvernement en ce qui concerne la sécurité.

Toujours lors de cette même séquence, l’élu l’a assuré, “on a tous envie de peser.” “Moi j’étais content d’être maire d’une ville de France, je suis tellement fière que ma femme soir députée de ce pays que j’aime tellement. Je ne ferme jamais une porte à l’avance.”

Exclure le RN est “stupide”

En ce qui concerne la situation politique actuelle, Robert Ménard estime “qu’on avance” et qu’Emmanuel Macron doit encore “faire un petit effort” pour “parler tous ensemble.”

“Exclure le RN n’est pas sérieux, ça me parait stupide parce que Marine Le Pen, vous l’aimez ou pas, elle a fait plus de 40% des voix. Elle n’est pas républicaine? Elle n’est pas apte à gouverner ? Les gens qui lui font confiance doivent être exclus à priori?”, conclut-il.

Dans une interview accordée à l’AFP samedi, Emmanuel Macron avait estimé que le RN, tout comme LFI, “ne s’inscrivaient pas comme des partis de gouvernement.”

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